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La perle de Tahiti

Une perle est une merveille de la nature qui prend formation dans un mollusque bivalve. Un mollusque bivalve est un mollusque dont le corps est protégé par une coquille comportant deux valves articulées. Les moules, les huîtres ou les palourdes sont des mollusques bivalves par exemple.

L’introduction accidentelle ou provoquée d’un corps étranger (grain de sable, poussière de corail, particule organique) dans les tissus du mollusque va provoquer une réaction. L’animal va sécréter autour de l’intrus une fine couche d’aragonite pour isoler cet intrus. L’aragonite est du carbonate de calcium, la même matière que celle qui forme sa coquille. L’aragonite va se lier à la conchyoline, une protéine fibreuse secrétée par le manteau du mollusque, pour former la nacre perlière. Cette opération d’isolement se fait par rotation du corps étranger qui va être enrobé par la sécrétion d’aragonite. Le résultat en sera une perle de forme plus ou moins arrondie.

 

Perle fine et perle de culture :

Une perle fine est une perle qui se forme sans l’intervention de l’homme, l’introduction du corps étranger dans le mollusque est donc totalement accidentelle.

A l’inverse, une perle de culture est le résultat de l’intervention de l’homme. L’intrus est introduit dans le mollusque par une technique de greffe pour donner naissance au processus naturel de formation d’une perle. L’intrus correspond alors à  une petite bille  issue d’un morceau de coquillage appelé nucléus auquel est associé un morceau du manteau d’une huître donneuse appelé greffon.

 Dans les deux cas, celui de la perle fine et celui de la perle de culture, nous pouvons parler de perles dites ‘’naturelles’’ puisqu’elles prennent naissance dans un mollusque par un processus d’élaboration naturel. Les perles dites ‘’artificielles’’ ou d’imitation, sont au contraire manufacturées, c’est-à-dire fabriquées à partir de verre, de céramique ou de plastique, puis enduites d’un vernis ou d’une matière de synthèse afin de se rapprocher du rendu d’une perle naturelle.

Les perles ‘’naturelles’’ sont les seules gemmes issues du monde aquatique.

La perle fine, véritable joyau marin, a de tout temps fasciné les hommes qui se sont aventurés dans les profondeurs des océans, provoquant fantasmes et superstitions de toutes sortes. Les perles fines sont cependant extrêmement rares.

La perle de culture va faire son apparition au début du 20ème siècle avec l’élaboration au Japon des techniques de production pour cultiver les perles à partir de l’huître Akoya.

 La perle de Tahiti :

Ce que l’on appelle « perle de Tahiti » est en réalité une perle qui provient de Polynésie, une région dont fait partie Tahiti.  La Polynésie française est un territoire qui s’étend sur plus de 2000 km et comprend plus de 100 îles, dont l’archipel des Tuamotu, haut lieu de la culture de la perle.

En Polynésie, la perliculture débutera dans les années 1960 avec les premières tentatives de greffes sur les huîtres Pinctada Margaritifera. L’huître Pinctada Margaritifera est un mollusque de grande taille qui pèse jusqu’à 5 kilos et dont l’espérance de vie varie de 15 à 30 ans. C’est dans cette huître, à lèvres noires, qui vit dans les eaux riches en éléments nutritifs des lagons tropicaux de Polynésie, que prend naissance la perle de Tahiti.  La première ferme perlière de Polynésie verra le jour en 1968 sur l’atoll de Manihi dans l’archipel de Tuamotu. Les perles de Tahiti sont aujourd’hui appréciées dans le monde entier et ornent les parures des plus grandes maisons joaillières.

La culture d’une perle de Tahiti est le fruit d’un long processus, fruit de nombreuses précautions de la perliculture, depuis la sélection des meilleurs huîtres perlières jusqu’à la récolte des perles. La récolte est le résultat de 2 à 5 longues années de travail et de patience.

La classification des perles de Tahiti :

Chaque perle possède sa propre personnalité en fonction de différentes caractéristiques qui sont sa forme, sa taille, sa couleur, la qualité de son état de surface et son lustre. Ce sont toutes ces caractéristiques qui vont déterminer la valeur d’une perle.

La forme de la perle de Tahiti :

Les perles de Tahiti peuvent prendre différentes formes :

  • Les perles rondes sont les plus appréciées. Elles doivent  correspondre à une sphère parfaite avec une variation de leur diamètre qui ne doit pas dépasser 2%.
  • Les perles cerclées, qui ont une forme relativement ronde, mais comprennent des cercles sous forme de bourrelets ou de sillons sur plus d’un tiers de leur surface.
  • Les perles en forme de poire, appelées aussi semi baroques, qui doivent présenter au moins un axe de symétrie.
  • Les perles baroques dont la forme est totalement irrégulière et dissymétrique.
  • Les keshis, qui sont de petites perles dépourvues de noyau. Le noyau sous forme de bille a été rejeté par le mollusque. Seul le greffon a subsisté est c’est autour de ce dernier qu’une perle de forme variable s’est constituée.

La taille des perles de Tahiti :

Le diamètre d’une perle de Tahiti varie de 8 mn à 14 mn. Les perles d’un diamètre supérieur à 14 mn sont exceptionnelles. Le diamètre le plus grand mesuré est de 21 mn. 

La couleur des perles de Tahiti :

Bien que nommées perles noires de Tahiti, les perles de Polynésie se présentent sous une grande palette de couleur variant de tons clairs au noir le plus profond. Elles sont cependant généralement de teinte foncée prenant des reflets gris, vert, aubergine, bleu ou légèrement doré. La couleur d’une perle sera appréciée en fonction des goûts de chacun.

La qualité de surface des perles de Tahiti :

La qualité de surface d’une perle fait intervenir son lustre et son état de surface.

Le lustre correspond à la capacité de sa surface à réfléchir la lumière. La perle aura plus ou moins d’éclat ou de brillance en fonction de la régularité et de l’épaisseur de couches de nacre perlière qui englobent le noyau.

L’état de surface dépend de la présence plus ou moins marquée d’imperfections sur sa surface, telles des soufflures, piqûres, petites tâches ou excroissances qui altèrent sa perfection.

Le niveau de qualité de surface des perles permet de les classer en 4 catégories : A, B, C ou D.

Les perles dites ‘’naturelles’’ qu’elles soient fines ou de culture, sont toutes uniques. Si les perles parfaitement rondes, présentant un beau lustre et un bel état de surface sont les plus valorisées, chaque perle à sa personnalité, et c’est à chacun de trouver la perle qui lui correspond. Une perle de forme baroque, à la surface bien marquée saura également révéler sa beauté une fois montée sur un bijou.

 

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